La pandémie du Covid-19 survenue une première fois à Wuhan en Chine s’est rapidement propagée dans les quatre coins du monde. Elle a contraint les dirigeants à imposer des restrictions engendrant plusieurs conséquences, afin de réduire sa propagation. Qu’en est-il des retombées économiques sur le secteur de la musique ? Les éléments de réponses à travers cet article.
Des conséquences d’abord phycologiques
Les pertes en vie humaine devenaient de plus en plus alarmantes. Le couvre-feu imposé induisait le report voire l’annulation des concerts. Le confinement général vient amplifier la situation : ce qui devint un bâton dans la roue à toute une chaîne qui coopère dans le secteur de la musique. Et de ce fait un véritable coup aux différents acteurs concernés.
Les retombées économiques
Toute la chaîne de cette filière a connu un déclin. Les auteurs, compositeurs et les interprètes n’ont donc pas été épargné. Il s’agit pour les derniers (interprètes) d’une perte évaluée à 46 millions d’euros. La production d’œuvres a connu un coup d’arrêt, car les marketings, financements et investissements ne sont plus effectifs. Côté diffusion, les chaînes radio et TV, les discothèques, les opéras, les plateformes numériques appropriées sont financièrement touchés. Sans oublier la branche de fabrication d’instruments de musique en chute libre. Les revenus liés aux droits d’auteurs ont connu une perte de devises évaluée à 250 millions d’euros. Au cours de la même année 2020, avant l’arrivée de la pandémie leurs chiffres d’affaires s’évaluaient à 10,4 millions d’euros, mais à connu une chute libre avec 5,9 millions d’euros après que le virus ne soit répandu. Sont évalués en termes de manque à gagner 458 millions d’euros et 62 millions d’euros respectivement pour les spectacles et événements classiques. Avec la conception du vaccin et une timide reprise des activités musicales, un redressement économique est envisageable à long terme.